Être Daou dour
Quand j’ étais un enfant, j’ habitais dans une petite ville, Lannion.
Nous allions chercher et buvions l’eau d’une fontaine, situé à « Goas
congar ». D’autres fois, quand j’étais chez ma grand-mère, dans la ville de
Plouaret, à la campagne au lieu-dit « Pont gwen » nous allions chercher et
buvions l’eau d’une autre fontaine.
Aujourd’hui, bien que certaines soient restaurées,ces fontaines n’existent
plus. Pourtant, l’eau y coule toujours, mais pour notre santé, il n’est pas
recommandé de la boire.
En 20 ou 30 ans, ces eaux ont été polluées par la construction de routes,
de zones commerciales ou par les traitements agrochimiques de la terre.
Depuis, sous couvert de « développement », d' »agriculture durable », ces eaux
et ces fontaines ne cessent d’être polluées.
Aujourd’hui, des industries et des gouvernements continuent et cautionnent
ces actions de pollution au détriment du bien-être et de la santé de la
population.
Vouloir nous priver de l’eau potable, de l’eau vivante, ne serait-ce pas
vouloir nous priver de la vie ?
Ce film : »Etre daou dour »/ »Entre deux eaux » invite à prendre conscience du
désastre que provoquerait la destruction de l’ équilibre naturel par
l’extraction de sable et l’exploitation minière.
Nous avons besoin de ces ressources naturelles pour vivre pour nous
nourrir, cette terre et de ses eaux qui sont là, si proche de nous.