Bref résumé des pratiques des sociétés juniors dans l’industrie minière
« Que vient chercher en France la société australienne Variscan Mines?
Au cours des 2 dernières années, la société australienne Variscan Mines (ex Platsearch NL1) a obtenu une série de 2 PERM (A CONFIRMER) (Permis Exclusif de Recherches Minières, ce que dans le jargon anglo-saxon on appelle plutôt « concession ») répartis essentiellement sur le grand ouest de la France. 6 (A CONFIRMER) nouvelles demandes de PERM ont été déposées par la filiale française de Variscan Mines (Variscan Mines SAS) et sont en attente d’autorisation.
Variscan Mines est une société australienne, enregistrée sur la bourse de Sydney (Australian Stock Exchange, ASX). C’est le cas typique d’une société « junior », c’est à dire une société de taille modeste qui se consacre exclusivement à l’exploration minière2. La phase financière actuelle de l’économie à l’échelle globale (c’est à dire le fait que les meilleurs taux de profits sont dégagés à partir d’activités financières plutôt qu’à partir d’activités productives) et les prix très élevés des métaux ont propulsé les sociétés juniors au rang de grands acteurs de la « découverte » de nouveaux gisements, en particulier sur les zones que les mineurs appellent les greenfields, c’est à dire les territoires non concernés par une activité minière industrielle (par opposition aux brownfields, où est déjà installée la production minière). » (William Sacher, 13 juillet 2015.)