Compte rendu de la réunion du 20 septembre 2014 à Perret

Lors de cette première rencontre citoyenne, une quinzaine de personnes seulement a répondu à l’invitation.
Le premier constat: la population locale ne semble pas connaître l’existence du projet minier dont les communes concernée ont été prévenues par courrier du préfet le 14 mai 2014.

Cette rencontre a permis aux participant(e)s de partager leurs inquiétudes, leurs interrogations concernant ce Permis Exclusif de Recherches de Mines (PER) dit « Permis   Silfiac ».

Résidents sur les communes de Lescouët-Gouarec Perret,  Plélauff ou  Silfiac, chacune et chacun ont pu s’exprimer et expliquer leur motivation.
Le  sentiment dominant est que ce projet n’est, une fois de plus, qu’un modèle archaïque d’exploitation de ressources naturelles non-renouvelables.
Nous sommes nombreux-ses à penser qu’il est grand temps pour notre société de cesser cette fuite en avant
vers toujours plus de consommation et de gaspillage.
Conscients-es que ce PER n’est que le début du parcours conduisant à un futur projet d’exploitation, il faut dès maintenant se mobiliser avant que d’énormes moyens financiers soit investis, et qu’il ne soit trop tard pour reculer.

La nature et les paysages du centre Bretagne sont une richesse, et il est indispensable de les préserver.
Cette activité minière est incompatible avec l’agriculture (biologique ou conventionnelle) et le tourisme qui se développe dans notre région. Tout nous invite à penser que ce projet minier ne créera pas d’emplois locaux ou alors très peu, et le temps de l’exploitation seulement ( 10 à 15 années tout au plus).
C’est donc ici, la garanti d’emplois pérennes qu’il faut protéger contre la promesse d’emplois hypothétiques ; la tendance étant à l’embauche de salariés détachés dans une industrie mondialisée.

Les conséquences de l’exploitation minière du siècle passé sont encore présentes un peu partout en France. Que ce soit l’uranium, le plomb ou le charbon… Nous avons dégradé la qualité de notre environnement durablement.
Aujourd’hui, ni le prochain Code Minier, ni la négociation de traité transatlantique de libre échange (TAFTA) garantissent que l’exploitation se fera de manière transparente, respectueuse de l’environnement, tout en apportant des retombées économiques positives pour la région.

Sensibiliser et mobiliser l’ensemble de la population, sera notre première action.
Une campagne d’affichage et d’information  va donc se mettre en place, à fin que le débat s’invite dans nos villes et nos villages.
En parallèle, nous avons décidé de créer un collectif sous le statut d’association (loi 1901), celle-ci sera l’objet de la prochaine réunion prévu le 11 octobre prochain de 17h à 19h ( lieu à préciser encore).
Une conférence ouverte à un plus large public suivra au mois de novembre. Elle devrait permettre de connaître l’avis des élu(e)s, mais aussi  d’encourager les citoyens-nes des communes concernées à se rencontrer pour élargir la mobilisation.

Nous invitons également toutes les bonnes volontés,  experts (géologie, agriculture, tourisme etc…) qui pourrait nous apporter leurs connaissances en animant nos soirées-débats ; mais aussi des graphistes,  des musiciens…indispensables pour notre communication et l’organisation de soirées de soutien au mouvement naissant.
Nous aimerions rencontrer les habitants-tes résidants sur les communes où d’autres PER ont été accordés,
comme le « Permis  Merléac », le « Permis  Loc-Envel »…conscients qu’unir nos forces augmentera nos chances de réussites.
N’hésitez pas à nous contacter: alternatives.projetsminiers@gmail.com.

S.D

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