Ar pennad Telegramme neus bountet ac’hanon da skrivañ udb : L’article du Télégramme m’a fait réagir :

Le loup sort du bois. Et il a faim. Alors que l’entreprise Variscan a
avancé masquée jusqu’à présent, on dirait bien que P. Lebret de Variscan
tient bien son rôle de « communicant » désormais (propre, « déontologique et
moderne ») en voulant nous affubler d’une étiquette « anti-tout », donc
d’archaïques et vilains réactionnaires.

A nous de communiquer à notre tour, en exploitant ses arguments! Dès qu’on
en a l’occasion : dire que sa conception de la démocratie (et le simple
fait d’avancer masqué… jusqu’à présent), ses petits jeux en préfecture,
de ses consultations des maires « en cachette », cela ne fait pas très
« déontologique et moderne » à nos yeux. Nous voulons une autre démocratie.
Celle où on consulte ouvertement la population locale pour un projet qui
la concerne directement. « On n’est pas là pour imposer tout et n’importe
quoi aux gens » dit-il. On ne nous a pas déjà fait le coup ?

Que nous n’avons parlé à aucun moment de gaz de schiste. Qu’un communicant
doit mentir pour salir ses adversaires, ce n’est pas nouveau.

Que le saccage potentiel d’un pays, de ses paysages ça ne fait plus très
« déontologique et moderne ». Les colonisateurs au XVIIIè et XIXè s.
n’agissait pas différemment.

Les « anti-tout » sont donc POUR un habitat sain (humains, faune, flore
compris). POUR une démocratie locale. POUR une économie solidaire et un
partage des richesses produites localement. POUR que des entreprises à
l’esprit dévastateur et colonisateur n’avancent pas en toute impunité
(dans les couloirs des technocrates).

Nous voulons continuer à ramasser des champignons en forêt de Coat noz.

Des champignons, pas des filons !

bises aux arbres, révérence aux sources
salutations biodivertissantes
Ken wech all tou’n dud
Laurent

Lire l’article en question ici –> Prospection minière. Contestation dans les côtes d’Armor.
(letelegramme.fr, Eric Rannou, le 16 janvier 2015).

Share Button

Laisser un commentaire