Le dossier relatif au projet d’exploration minier dit « Permis de Merléac » s’étoffe…


Tous les documents sont consultables sur le site de la préfecture des Côtes d’Armor: Permis de Merléac

En France, la mine refait surface

« En 2012, le ministre Arnaud Montebourg avait fait du retour à la terre un axe du redressement productif national. Depuis, plusieurs permis de recherche ont été attribués. Mais la recette de la mine responsable est toujours à inventer… »

Lire la suite de cette article sur le site de terraeco.net

La machine est en marche à grande force de verdissement de la réthorique

Avec le BRGM « Géoscience pour une Terre Durable » blabla…blablabala… Plus d’infos sur : le portail français des ressources minérales non énergétiques

Un exemple d’enfumage :

Emmanuel MACRON engage la démarche « mine responsable »

Pour le moment seuls les porteurs du projet, les services de l’état sont intervenues avec une simple consultation des élus… Les associations , et les citoyens en général, sont tenues à l’écart de tout débat concernant ce projet de société. Produire ? Pourquoi et pour qui ? Des questions qui sont éludées contre de vagues promesses d’emplois alors que sont aussi attendues des réponses sur les risques environnementaux : la pollution des réseaux hydrauliques, la perturbation d’une biodiversité déjà fortement dégradée ou les dommages collatéraux concernant les activités agricoles et touristiques. Aucune précision sur le mode d’exploitation, les produits chimiques utilisés, le retraitement des déchets inertes dans le cadre d’une future exploitation. Ajoutons qu’il ne sera jamais possible de rendre intégralement à l’état initiale une mine une fois son exploitation terminée. Et malgré tous les beaux discours, il nous est impossible de trouver un tel exemple à l’heure actuelle sur notre planète.
Si les richesses naturelles présentes dans les sous-sols sont la propriété de l’état, celui-ci en revanche est au service de la société civile. L’exploitation de ses ressources doit faire l’objet d’un débat à l’échelle nationale pour garantir une totale transparence sur les enjeux économiques et environnementaux, sur l’utilisation de ces ressources qui ne doivent en aucun cas profiter à une minorité d’investisseurs au détriment de l’intérêt général.
Après avoir bradé les fleurons de l’industrie du pays au secteur privée, est-ce le moment d’accepter le pillage de ressources non renouvelables ? On sait que l’état français a donné mandat à la commission européenne pour négocier un traité de libre échange avec États-Unis (TAFTA). Aujourd’hui les citoyens européens se mobilisent, conscients qu’ils ont tout à perdre quand des multinationales s’efforcent d’obtenir toujours plus de dérèglementations contre des états de moins en moins souverains. Nos vies ne sont pas des marchandises ! Et nos gouvernants de » Droite comme de Gauche » doivent en fin l’entendre. C’est le fondement même de notre démocratie qui est en jeu.

S.D

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