Communiqué de presse 16 décembre 2014

Depuis la nouvelle de l’autorisation préfectorale accordée au PER de Merléac, la Bretagne se mobilise soutenue par d’autres collectifs ailleurs en France.

Le collectif Mines de Rien est en mouvement à partir du PER de Silfiac. Mais dans les 34 communes concernées par le PER de Merléac et sur les 25 du PER de Loc-Envel la mobilisation s’organise. Il est urgent d’inciter l’Etat à engager une vaste concertation citoyenne sur ces enjeux industriels dans une conjoncture économique et climatique difficile.
Ailleurs en France d’autres projets miniers inquiètent et mobilisent des citoyens désireux de préserver le tissus social et un environnement déjà fragile.

Le sentiment général est d’être précipité dans une fuite en avant vers l’exploitation de ressources non renouvelables, alors que dans le même temps, le gouvernement français se prépare à recevoir le sommet mondial sur le climat en 2015 à Paris.
Personne n’est dupe, et l’attribution d’un permis d’exploration abouti toujours à un permis d’exploitation en cas de découvertes de ressources. Car les millions d’euros investis dans la recherche doivent à tout prix être rentabilisés par la vente des données recueillies. Qui peut penser un instant, que ses ressources minières doivent faire l’objet d’une nouvelle recherche alors que le BRGM a déjà fourni ce travail depuis des décennies ?

L’industrie minière moderne  est un fléau dans tous les pays du monde dans lesquels elle est pratiquée,
Imposer, de fait, à la population un tel projet  s’avérera « in fine » néfaste pour la région, et  creusera encore un peu plus le fossé qui sépare le citoyen de l’oligarchie politique et économique de notre pays. Car personne ne croit plus, ni aux promesses d’emplois, ni à la redistribution des richesses produites dans une économie mondialisée basée sur la réduction des coups de production et l’optimisation fiscale.

L’inquiétude est grande quant à la préservation des emplois existants dans l’agriculture et le tourisme. Alors que des efforts sont entrepris pour établir un tissu économique durable, ce jusqu’au boutisme productiviste va à l’encontre de la charte pour l’environnement tant vanté par nos institutions publiques. Toutes ces mauvaises raisons ne font qu’encourager la suspicion et l’envie de faire entendre sa voix !

A lire:

Le compte rendu de la réunion constitutive du 15 décembre 2014 à Cléguérec (56).

Le compte rendu du débat publique organisé par le comité Notre-Dame-Des-Landes Gwengamps à Plougonver (22)
le 16 décembre 2014.

S.D

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