Quand Appollo Minerals fait sa com aux frais du contribuable !

Comme Variscan Mines, Appollo Minerals communique chaque mois à ses actionnaires et investisseurs pour les rassurés, les encouragés dans l’aventure minière en France. Suite à l’échec de Variscan Mines en Bretagne, dans la Sarthe ou en Loire Atlantique à rendre le renouveau minier en métropole acceptable par les populations, Appollo Minerals se voit contrainte d’utiliser une vieille recette…acheter la population par des cadeaux. L’ annonce d’un projet de financement pour la rénovation du patrimoine est une opération de « verdissement » du projet minier de Salau ou une tentative de donner l’image d’une activité « socialement et économiquement responsable ». C’est bien joli tout ça, mais cette note publiée sur son site internet en Australie, s’adressant en anglais à des investisseurs, montre la duplicité de ces compagnies. On apprend que ce Club de Mécènes de la Mines du Salat sera un consortium de petites fondations, dévolu à la restauration et la promotion de la région, mais dont l’état français contribuera à 60% de son financement. D’une part une nébuleuse de fondations pour financer un projet, cela fait penser à un tas de petites sociétés écrans…Mais ce qui interpelle c’est la participation de l’état à ce montage financier. En bref, Appollo Minerals essaye  de rendre […]

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Communiqué de presse – Mine de Salau

Lundi 18 juin 2018 Après la réunion de la Commission Locale d’Information, de Concertation et de Suivi qui s’est tenue le 13 juin 2018 à Foix, la Préfecture ne communique que sur le retrait de huit transformateurs présents dans les anciennes galeries de la mine : C’est déplorable ! Nous constatons que la Préfecture de l’Ariège ne communique que sur un seul point après la réunion de la CLICS du 13 juin 2018 : le retrait, par le BRGM – pourquoi l’ancien actionnaire Paribas n’est-il pas concerné ? -, de huit transformateurs vides situés à l’entrée de la mine. Ce retrait est certes important, et nous prenons acte de ce début de prise de conscience des pollutions laissées par l’ancienne exploitation minière à Salau. Mais peut-on vraiment parler de « dépollution du site » en ne prenant en compte que huit transformateurs alors que l’on sait qu’il reste dans la mine d’autres « déchets » dont notamment 275 fûts de « résidus de filtre » qu’il faudrait sans doute évacuer aussi ? Peut-on parler de « dépollution du site » sans aborder le problème des stériles qui contiennent des roches amiantées (voir Géodéris 30-11-17), des quantités impressionnantes d’arsenic, du bismuth, […]

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